ISBN 978-2-84809-187-7
160 pages
15 x 20 cm
16 €
160 pages
15 x 20 cm
16 €
Susan Bee, photographies publiées en 1981 dans The Occurrence of Tune (New York : Segue Books)
Couverture :
Susan Bee, untitled, altered photograph, 1978 ; photographie tirée de la même série que la couverture originale de Shade (College Park, MD : Sun & Moon Press, 1978)
Couverture :
Susan Bee, untitled, altered photograph, 1978 ; photographie tirée de la même série que la couverture originale de Shade (College Park, MD : Sun & Moon Press, 1978)
Pied bot
Charles Bernstein
traduction Martin Richet
postface de Jean-Marie Gleize
photos de Susan Bee
poésie
Charles Bernstein
traduction Martin Richet
postface de Jean-Marie Gleize
photos de Susan Bee
poésie
Pied bot est un livre qui regroupe trois textes : l’important Shade publié en 1978, troisième livre de Charles Bernstein, et premier titre de la maison d’édition indépendante Sun and Moon qui, sous la direction de Douglas Messerli, a publié de nombreux livres de poésie expérimentale dans les années 80 et 90. A Shade le traducteur Martin Richet a joint The Occurrence of Tune, court texte publié comme petit livre en 1982 avec un texte de Charles Bernstein et des photos de l’artiste Susan Bee, son épouse.
Martin Richet a fait précéder le tout d’un bref texte intitulé « préface » qui sert de préface au recueil critique Content’s Dream: Essays 1975-1984. Cette préface n’est pas un texte critique mais un long poème en prose qui offre un autre mode de réflexion que le discours théorique. Idées et abstractions s’offrent ici à celui qui s’engage dans le champ poétique.
Pris dans son ensemble, Pied bot marque une étape importante dans l’histoire de la poésie américaine : il tire les avancées poétiques d’un John Ashbery et d’un Frank O’Hara, de ce qu’il est convenu d’appeler l’École de New York, vers une tension soutenue entre le concret et l’abstrait, il prolonge leurs disjonctions poétiques auxquelles il soumet le « je » (« La personne ? » interroge d’emblée la préface), une subjectivité qui apparaît problématique à l’orée des années 80 aux poètes du « mouvement » L=A=N=G=U=A=G=E.
Pied bot se fait à cette occasion réflexion et pratique de la « difforme » poétique, afin de désarticuler ce qui semble « aller de soi ».
Martin Richet a fait précéder le tout d’un bref texte intitulé « préface » qui sert de préface au recueil critique Content’s Dream: Essays 1975-1984. Cette préface n’est pas un texte critique mais un long poème en prose qui offre un autre mode de réflexion que le discours théorique. Idées et abstractions s’offrent ici à celui qui s’engage dans le champ poétique.
Pris dans son ensemble, Pied bot marque une étape importante dans l’histoire de la poésie américaine : il tire les avancées poétiques d’un John Ashbery et d’un Frank O’Hara, de ce qu’il est convenu d’appeler l’École de New York, vers une tension soutenue entre le concret et l’abstrait, il prolonge leurs disjonctions poétiques auxquelles il soumet le « je » (« La personne ? » interroge d’emblée la préface), une subjectivité qui apparaît problématique à l’orée des années 80 aux poètes du « mouvement » L=A=N=G=U=A=G=E.
Pied bot se fait à cette occasion réflexion et pratique de la « difforme » poétique, afin de désarticuler ce qui semble « aller de soi ».